Tous les deux ans, la conférence internationale sur les produits chimiques et les déchets dangereux est organisée. Elle regroupe les représentants des États membres des trois conventions qui gèrent cette problématique : Stockholm sur les polluants organiques persistants, Rotterdam sur le commerce des produits chimiques dangereux et Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontaliers de déchets dangereux.
Depuis le 24 avril dernier, et après deux semaines de réunion, la communauté internationale a une nouvelle fois échoué à se mettre d’accord sur la régulation du commerce international de l’amiante. En effet, des pays producteurs, comme la Russie ou le Kazakhstan, bloquent l’ajout de l’amiante chrysotile à l’annexe III de la Convention de Rotterdam. Cette dernière régit les importations, mais ne peut pas les interrompre si le pays importateur du matériau donne son consentement.
NEWS: @UN #Detox Rotterdam COP does not reach consensus to list asbestos or paraquat @FAOKnowledge @FAOnews @unep pic.twitter.com/SCsKzlpxFu — BRS Conventions (@brsmeas) 3 mai 2017
NEWS: @UN #Detox Rotterdam COP does not reach consensus to list asbestos or paraquat @FAOKnowledge @FAOnews @unep pic.twitter.com/SCsKzlpxFu
— BRS Conventions (@brsmeas) 3 mai 2017
Dans un communiqué, l’Association des victimes de l’amiante (Andeva) s’est indignée : « L’inscription de l’amiante chrysotile sur la liste internationale des produits dangereux a été bloquée pour la sixième fois en 12 ans, suite à l’opposition d’une poignée de pays exportateurs de ce matériau mortel. »
« Un échec » pour l’association, alors même que le Canada avait revu sa position et voulait intégrer l’amiante sur la liste des produits dangereux.