Après la diffusion du rapport de Santé publique France, le député Jean-Marie Fiévet a interpellé, début juillet, le gouvernement. « Chaque année en France, en moyenne 20 personnels de l’enseignement contractent un mésothéliome pleural, autrement dit un cancer lié à l’utilisation d’amiante. » Soulignant combien l’amiante reste présent en milieu scolaire, l’élu des Deux-Sèvres interrogeait le ministère de la Santé sur les mesures envisagées pour réduire l’exposition à l’amiante et prévenir le risque de maladies.
La réponse ne s’est guère fait attendre. S’appuyant sur les chiffres d’une enquête menée en 2016, le ministère de l’Éducation nationale se veut rassurant puisque « autour de 2% » des écoles et « un maximum de 5% » pour les collèges et les lycées publics seraient concernés par des obligations de mesures d’empoussièrement. Au-delà de la cellule du bâti scolaire annoncée à l’automne 2018 pour suivre cette problématique, le ministère rappelle également les actions de sensibilisation menées depuis les années 2000. Ces actions devraient se poursuivre en 2019 avec « un nouveau plan d’action amiante (…) mis en chantier pour renforcer l’accompagnement méthodologique des académies dans la détection et la prévention du risque amiante » ainsi que « des guides d’information amiante (…) diffusés auprès des académies avant la fin de l’année 2019 (un guide destiné aux agents et un guide destiné aux chefs de service) ».
Question écrite n° 21348 de M. Jean-Marie Fiévet (La République en Marche – Deux-Sèvres) publiée le 09/07/2019 – Réponse du ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse publiée le 03/09/2019.
